Ce mois-ci, c’est Yann DECOSTER, vice-président 2016-2017 du SCCDK, qui nous dévoile son parcours…
Quand as-tu commencé la pêche, dans quelles conditions ?
J’ai commencé à pécher vers 16 ans, seul sur la jetée de Malo, puis plus tard je me suis mis à l’eau douce dans les canaux du Nord
Une fois marié et de retour du service militaire, j’ai pris des vacances dans le sud-est et j’ai redécouvert la mer. C’est seulement à 30 ans que j’ai démarré la compétition
A quelle fréquence te retrouves-tu au bord de l’eau ?
Lorsque je travaillais, c’était pratiquement tous les week-ends. Mes congés payés étaient consacrés soit pour la pêche de loisir soit pour la compétition. Maintenant que je suis vieux et retraité c’est au minimum 2 fois par semaine.
Quelle est ta pêche de prédilection ?
J’ai toujours eu une grande attirance pour la pêche de finesse, c’est pour cela que j’adore les pêches du sud-est, mais également le sud-ouest.
Avec un goût aussi pour la qualité des montages, savoir prendre un peu plus de temps pour bien se préparer est un signe de réussite.
Quelles sont les qualités d’un grand pêcheur selon toi ?
Si l’on parle de la compétition, c’est tout d’abord avoir un esprit compétition. Cela ne s’invente pas
Savoir perdre et reconnaître la valeur des autres, ce qui permet d’être un jour meilleur que ceux qui t’on battu.
Connaître la mer et savoir ce que l’on peut y pécher à n’importe quel moment de l’année y compris dans des conditions météos difficiles.
Être dévoré par une passion, même si parfois les conditions physiques ne sont plus au top il doit toujours rester une volonté de réussir.
Enfin, il y a aussi la condition physique. Savoir prendre de temps de s’entraîner car les résultats ne viennent pas tous seul.
Quel est ton meilleur souvenirs de pêche ?
Vu mon âge j’en ai plusieurs.
Pour la compétition, mon titre de champion de France en 1983 dans le sud-ouest avec surtout la petite équipe de 4 pêcheurs que nous étions.
Mais aussi les championnats du monde des clubs au Portugal où nous avons pris la médaille d’or.
Mais surtout, ce que j’ai vécu en club avec une équipe formidable qui c’est malheureusement dissoute ensuite.
C’est pour cela que maintenant je suis a fond avec notre nouveau club Dunkerquois, je ressent profondément un énorme potentiel parmi nos adhérents et j’y crois.
Pourquoi as-tu choisi d’adhérer au S.C.C.DK. ?
Pour avoir une seconde chance.
Le club que j’avais crée était l’APLD, et je retrouve aujourd’hui au SCCDK ce que j’avais mis en place avant. C’est à dire un club de compétition avec un groupe parfaitement structuré, animé par un jeune président et une équipe d’enfer.
Je pense que nous avons réellement tous les ingrédients pour casser la baraque !